Les objectifs quand ils font appels aux quotas sont forcément impitoyables.
Les quotas, parce qu’ils ne sont que des chiffres, ne savent pas, par essence, ce qu’est l’humain.
Quand ils s’appliquent à ceux qu’on appelle « étrangers en situation irrégulière » c’est une catastrophe humanitaire individuelle qui survient pour chacun d’entre eux (objectif : 26 000 reconduites en 2008).
Il semblerai que les gouvernements sont à l’image des peuples qu’ils dirigent. Quand bien même ceci serai vrai, ne faut-il pas réagir avant qu’il ne soit trop tard ?
En effet, nos dirigeants s’apprêtent à expulser, à l’aide d’une manœuvre perverse, la seule association qui continue d’œuvrer dans les centres de rétention. En chassant la Cimade des lieux, veulent-ils supprimer le seul regard encore possible de la société civile ?
Réprimer plus pour expulser plus sans que cela se sache, est-ce la bonne solution ?
Ne laissons pas notre société, issue des Lumières, sombrer sournoisement vers une solution qui ressemble, sans en avoir l’air, aux excès xénophobes de triste mémoire.
« Il arrive un moment où le dispositif ne peut plus être durci sans trahir ce que nous sommes » Eva JOLY - Le Monde 03/10/2008
Les quotas, parce qu’ils ne sont que des chiffres, ne savent pas, par essence, ce qu’est l’humain.
Quand ils s’appliquent à ceux qu’on appelle « étrangers en situation irrégulière » c’est une catastrophe humanitaire individuelle qui survient pour chacun d’entre eux (objectif : 26 000 reconduites en 2008).
Il semblerai que les gouvernements sont à l’image des peuples qu’ils dirigent. Quand bien même ceci serai vrai, ne faut-il pas réagir avant qu’il ne soit trop tard ?
En effet, nos dirigeants s’apprêtent à expulser, à l’aide d’une manœuvre perverse, la seule association qui continue d’œuvrer dans les centres de rétention. En chassant la Cimade des lieux, veulent-ils supprimer le seul regard encore possible de la société civile ?
Réprimer plus pour expulser plus sans que cela se sache, est-ce la bonne solution ?
Ne laissons pas notre société, issue des Lumières, sombrer sournoisement vers une solution qui ressemble, sans en avoir l’air, aux excès xénophobes de triste mémoire.
« Il arrive un moment où le dispositif ne peut plus être durci sans trahir ce que nous sommes » Eva JOLY - Le Monde 03/10/2008
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