Le relativisme culturel a encore sévi : un mariage entre musulmans célébré en juillet 2006 a été annulé en avril 2008 par le tribunal de grande instance de Lille car l'épouse avait caché à son mari qu'elle n'était plus vierge. L'affaire a été révélée dans la revue juridique Recueil Dalloz datée du 22 mai. Le mari avait découvert que sa femme n'était pas vierge lors de la nuit de noce et décidé, dès le lendemain, de la quitter. Que vaut un système juridique, quelle confiance lui accorder, s'il permet, dans le labyrinthe de ses articles, une telle infamie ? Cet avis ne peut que précipiter dans les hôpitaux de nombreuses femmes musulmanes pour une réfection de l'hymen. L'insupportable astuce juridique réside dans la notion de "qualités essentielles" dont doit être assuré chacun des époux sur son conjoint. Par ce jugement, le tribunal accepte donc que la virginité de la femme constitue une "qualité essentielle" pour le mari, sans qu'il y ait réciprocité.
Et Rachida Dati, garde des sceaux qui avait justifié cette décision vient, sous la pression de ses pairs, de demander au parquet de faire appel. Il était temps !
Après de "détricotage" du code du travail, va-t-on assister à celui du code de la famille ?
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