Au risque d'être banni du cercle de gauche.
Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies, réunie à Paris, adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme, très largement inspirée de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le 26 août 1789, un texte juridique affirmait une ambition et une portée universelles et proclamait l’égalité en droit de tous les hommes. La Déclaration de décembre 1948 a en quelque sorte transcendé le texte de 1789 en posant comme principe de droit ces règles pour l’ensemble des Nations et tous les humains de la planète. Mais au nom du relativisme, des menaces très graves planent sur la conception universelle des droits à laquelle sont attachés tous les progressistes et démocrates sincères.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui l’avait déjà fait lors d’une conférence réunie à Durban en 2001, et qui doit se réunir à Genève du 20 au 24 avril 2009, conteste la notion même d’universalité des droits au nom de la « diversité ». On affirme ainsi dans cette instance que la laïcité est ancrée dans une culture esclavagiste et colonialiste, qu’une critique de la religion ou des religions s’apparente à une attitude raciste et on y demande d’ailleurs que la « diffamation » à l’égard des religions, « l’incitation à la haine religieuse » soit reconnue comme une « nouvelle forme de racisme ». Et pourquoi pas un délit de blasphème pendant qu'on y est ?
En France, il est ainsi déplorable et inquiétant d’entendre de nombreuses voix de gauche et même bien à gauche, sensées représenter l’espoir, le progrès et la défense des plus vulnérables, entonner ce laïus liberticide. Ce sont les principes d’égalité, d’universalité des droits et de laïcité qui sont clairement menacés.
Au secours !!
Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies, réunie à Paris, adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme, très largement inspirée de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le 26 août 1789, un texte juridique affirmait une ambition et une portée universelles et proclamait l’égalité en droit de tous les hommes. La Déclaration de décembre 1948 a en quelque sorte transcendé le texte de 1789 en posant comme principe de droit ces règles pour l’ensemble des Nations et tous les humains de la planète. Mais au nom du relativisme, des menaces très graves planent sur la conception universelle des droits à laquelle sont attachés tous les progressistes et démocrates sincères.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui l’avait déjà fait lors d’une conférence réunie à Durban en 2001, et qui doit se réunir à Genève du 20 au 24 avril 2009, conteste la notion même d’universalité des droits au nom de la « diversité ». On affirme ainsi dans cette instance que la laïcité est ancrée dans une culture esclavagiste et colonialiste, qu’une critique de la religion ou des religions s’apparente à une attitude raciste et on y demande d’ailleurs que la « diffamation » à l’égard des religions, « l’incitation à la haine religieuse » soit reconnue comme une « nouvelle forme de racisme ». Et pourquoi pas un délit de blasphème pendant qu'on y est ?
En France, il est ainsi déplorable et inquiétant d’entendre de nombreuses voix de gauche et même bien à gauche, sensées représenter l’espoir, le progrès et la défense des plus vulnérables, entonner ce laïus liberticide. Ce sont les principes d’égalité, d’universalité des droits et de laïcité qui sont clairement menacés.
Au secours !!
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